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Après avoir publié son dictionnaire "Et qui vaut que", Francesco PETRAROLI, Dieupentalais depuis 1988, vient de publier un deuxième ouvrage aussi volumineux que le premier avec 500 pages, "A chaque jour sape haine" dont le titre montre une certaine filiation.
Il publie ainsi le fruit d’une quête étalée sur quarante années professionnelles où son esprit toujours en éveil a su cueillir des pensées, des réactions, des commentaires, des réparties, patiemment notées et conservées, qu’il restitue tout en jouant avec les richesses et subtilités de la langue française. Il accole aux 5 640 mots classés par lettre alphabétique, soit une définition, soit une maxime, soit une observation, parfois avec phrase courte, parfois en vers.
Il se fait ainsi tour à tour pédagogue, censeur, moralisateur, voire provocateur, mais toujours avec humour, sans vouloir blesser, mais en essayant souvent d’inciter à la réflexion. "Un ouvrage que, s’il n’avait qu’un seul mérite, ce serait cultiver la patience, l’arroser d’optimisme, l’enrichir d’esprit conciliant, lui greffer un bon sens, lui injecter une bonne éducation, le saupoudrer de respect et l’associer à l’anticipation après l’avoir pulvérisé d’expérience pour l’immuniser contre la mauvaise foi et l’associer à la bonne humeur", note Francesco PETRAROLI dans sa présentation.
Au fil des mots, on peut ainsi lire: "Confiance: une clé qui ouvre une serrure appelée optimisme", ou bien "Concilier: réfléchir à la place de drame attisé" ou encore "Considération: ne vous souciez pas de ceux qui semblent vous oublier, ce qui compte, c’est qu’ils vous appellent quand ils ont besoin de vous". Et, bien sûr, humour: "Où se trouvent les petits plaisirs de l’avis", etc.
Un livre que l’on doit lire par petite dose à la page de son choix, c’est un bon moyen pour maintenir les neurones éveillés et pour mettre sa perspicacité à l’épreuve tout en se distrayant.
En vente en librairie: 22,90 €.
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